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untouched relationship ?

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Samaël JT. Warrens
membre Ҩ cap de jouer le jeu.

Samaël JT. Warrens

locked out of heaven.
๑ Pseudo : Marina

๑ Avatar : Harvey Newton Haydon.

๑ Crédits : Faut demander à Sascha, elle fait des merveilles. (+) tumblr, c'pas mal.

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MessageSujet: untouched relationship ? untouched relationship ? EmptySam 18 Mai - 7:03



if the world falls down today
you've still got me to hold you up
mackenzy-lùla et samaël


Il doit faire aux alentours de vingt degrès, mais le ciel est orageux, il ne va sans doute pas tarder à pleuvoir. Cependant, Samaël s'en fiche, il a donné rendez-vous à Mackenzy sur la plage, à camulet park. Loin d'être un défi cette fois, il veut savoir si elle daignera se montrer bien qu'il n'ait aucun doute sur le fait qu'elle pointera bien vite le bout de son nez. Pourtant, la demoiselle aurait de quoi le fuir étant donné qu'il avait mis à bien un autre de ses défis mesquins et pervers qu'on lui avait proposé sur le fameux site. Hier soir, rendez-vous fixé dans un bar, rendez-vous auquel il ne s'est jamais rendu. Il l'imaginait parfois, patientant de longues minutes dans l'espoir de le voir arriver, attendant inlassablement un Samaël trop occupé à mener à bien ses défis à la con, inconscient du mal qu'il pouvait éventuellement lui faire. Pourtant, elle est l'une des personnes les plus importantes de sa vie, si ce n'est la plus importante, c'est l'unique chose qui était claire dans l'esprit du barman. Assis quasiment au bord de l'eau, il porte t-shirt blanc, veste en cuir, jean noir et pompes de marques. Allumant une cigarette, il ne remarque même que la plage est quasiment déserte, les Chicagoans doivent craindre l'orage qui menace. L'attente est terrible et il est pris d'un doute, va-t-elle réellement venir. Il se force à chasser cette question de son esprit. Evidemment qu'elle va venir, elle vient toujours. Silencieux, les yeux rivés vers l'océan, savourant chaque bouffée de nicotine qui s'engouffre dans ses poumons, il ne l'entends même pas arriver et elle se pose délicatement à côté de lui, son regard se perdant lui aussi vers l'horizon. Passablement énervée sans doute, c'était compréhensible. « ravi de savoir que je te plais assez pour que tu m'honores de ta charmante présence Blondie ». Force est de constater qu'il ne peut s'empêcher de la taquiner, de la chercher avant de l'attirer contre lui dans une étreinte qui n'a rien d'amical, contact pourtant routinier chez les deux jeunes gens.

La démonstration affective ne dura qu'un court instant cependant, avant que Samaël ne se recule, une peur inconsciente d'être rejeté sans doute, pourtant il aimait être à son contact et il était quasiment certain que le sentiment était réciproque, ou serait-ce sa mégalomanie qui lui joue des tours ? « désolé pour hier soir, empêchement de dernière minute. » prononce-t-il rapidement, le regard se perdant à nouveau vers le large. Il ne prend même plus la peine d'inventer des histoires rocambolesques, il sait qu'elle sait. Lui mentir était devenu banal mais le faire en ayant les yeux rivés sur son doux visage était plus compliqué. Elle avait cette force d'attraction étrange sur lui, un pouvoir divin qui pouvait le faire se sentir comme un moins que rien. C'était quelque chose d'inéfable sans doute, il ne pouvait se l'expliquer à lui-même. Beaucoup plus qu'amis, partageant souvent le même petit appartemment, ils ne se définissent pas non plus comme un couple. Leur relation est tout bonnement inexplicable, tant par son intensité que par sa complexité. Samaël se complait alors dans l'idée de se laisser bercer par le destin, le karma ou toute autre connerie qui peut faire évoluer une relation. Lui, ce qui lui importe réellement, c'est de l'avoir près de lui, d'aimer l'avoir près de lui. Véritablement indispensable, le reste n'est que futilité et tout le tumulte de leur lien se joue dans les surprises et les aléas d'un quotidien anciennement bien trop rangé. Maintenant, il y a Dare or not dare. Le hasard avait voulu que ce soit Mackenzy-Lùla elle-même qui fasse découvrir ce maudit site à Samaël. Considérant le réseau comme un effet de mode, il s'est pourtant laissé convaincre, pour le pire plus que pour le meilleur. Les défis gentillets s'enchaînaient au début et puis, les petits malins anonymes ont commencé à jouer en incluant Mack' dans les défis de Sam. La machine infernale était en marche et la princesse blonde allait faire les frais de ce phénomène de société. Difficile lorsque vous vous prétendez capable de tout de renoncer à un défi, même si celui-ci implique d'écorcher vive une relation passionnée mais qui n'en reste pas moins fragile. Tirant encore une latte, Samaël reporte son attention sur sa frêle beauté blonde, bien trop silencieuse à son goût. « hey, Stanford, vas-tu daigner m'offrir un de tes jolies sourires aujourd'hui ? » murmure-t-il en replaçant une mèche blonde rebelle derrière l'oreille de la demoiselle.


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Dernière édition par Samaël JT. Warrens le Dim 19 Mai - 2:52, édité 1 fois
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Mackenzy-Lùla Stanford
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Mackenzy-Lùla Stanford

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MessageSujet: Re: untouched relationship ? untouched relationship ? EmptySam 18 Mai - 21:11

Dis moi est ce que tu m'aimes ? Est ce que tout ça vaut la peine ? J'en doute.
Samaël & Mackenzy-Lùla.
Assise à la fenêtre, je regarde passer les gens. J'aime leurs allures pressées, leurs démarches mal à l'aise. J'aime m'imaginer leurs vies, leurs offrir des métiers auxquels ils n'auraient sûrement jamais pensés. J'aime observer les gens. J'ignore qui je cherche et si finalement je cherche vraiment quelqu'un dans cette trop forte masse de gens. Pas question qu'un visage familier ne vienne bousculer la foule. Les visages familiers s’estompent et divaguent vers d'autres horizons, et moi à ma fenêtre, je m'amuse à contempler des inconnus pour tuer le temps, me persuadant peut-être qu'ils réussiront à m'aider. Qu'un d'entre eux s'arrêtera et face à moi me hurlera de tout laisser tomber. Je glisse de la fenêtre pur rejoindre le sol et une drôle de réalité. Tout laisser tomber. C'est fou comme c'est difficile à faire, et étrangement facile à prononcer. Tout laisser tomber et prendre le risque de regretter. C'est même pire que regretter. Laisser tomber, c'est laisser la place au manque, et à d'autres sentiments qui l'accompagnent. Une traînée de sentiments qui se bousculent pour venir mettre le bordel. Sur la feuille devant moi, mes doigts ont entreprit de dessiner des visages, des ombres sans natures, et je laisse échapper un sursaut quand le professeur prononce mon nom. Stanford. Stanford. Je redresse brusquement la tête pour découvrir son visage interrogateur. J'ignore de quoi tu parles, j'ignore même ce que tu attends de moi. Alors silencieuse, je hausse les épaules pour me débarrasser de ce regard insistant. Il finit par fuir en prononçant quelques constats traitants de ma capacité de concentration, et je retourne à la feuille recouverte de crayon, m'appliquant à fuir cette fenêtre qui à mes côtés insiste pour que je persiste à la regarder. Mais je ne dois pas, et le regard rivé sur le papier, je cherche la solution à mon problème. J'ai toujours été meilleure en mathématiques qu'en relation avec les gens. Dans ma tête, c'est le bordel. Je voudrais faire comme ils disent dans les films, jouer les princesses qui se laissent désirer pour finalement pas se présenter. Tout ça pour répondre à un vulgaire désir de vengeance. Celui de lui faire payer, rien qu'un peu, le prix qu'il me fait endurer. Mais j'en suis parfaitement incapable. Incapable de résister à cette attraction qu'il exerce sur moi, même si, j'ai finis par l'apprendre, elle finira par causer ma perte. Alors quand, enfin, la sonnerie marquant la fin de la journée retentit, je m'empresse de rejoindre la sortie, ma main s'agrippant tant bien que mal à mon sac. Je sais que je regretterai. Comme j'ai regretté hier soir d'accepter son rendez-vous. A force de tomber, on finit par comprendre. Moi j'ai compris qu'oublier ma présence est devenu une habitude. Un besoin nécessaire pour obéir à la drôle de dictature qu'il s'obstine à contenter. Oui, il. Celui vers qui mes jambes, par habitude, prennent plaisir à m'amener.

Finalement j'arrive là, dans ce décors bien trop beau. Moi qui voulait brandir la colère, me voilà adoucit. Parce qu'au devant y a cette étendu d'eau qui domine fièrement, encerclée par le sable sur lequel je le reconnais. Alors je m'avance. Non, je n'aurais pas du venir. Non, je n'ai rien à faire ici. Pourtant, quand je m'assoie à ses côtés, je ne regrette pas. C'est étrange comme sentiment, ce froid qui parcours mon bras, ce besoin de l'approcher. L'envie de bondir sur lui en lui murmurant oh combien je déteste le détester. Mais je ne le fais pas. Assise dans le sable, le regard posé sur l'eau face à nous, je me laisse envelopper par la fumée qu'il dégage, baignant dans ce brouillard de nicotine qui finalement me rassure. « ravi de savoir que je te plais assez pour que tu m'honores de ta charmante présence Blondie » Ses bras s'emparent de mon corps, m'emportent contre lui. Contact routinier, qui cette fois-ci me surprend. Je ne pensais pas qu'il oserait, pas maintenant. Je ne pensais pas en avoir besoin non plus. Et pourtant, je le laisse maltraiter mon corps comme il sait si bien le faire. Samaël maltraite les gens avec une délicatesse étonnante. Non, je ne le repousse pas, me contentant de le fuir une fois libérée. Va pas croire que tu peux faire de moi ce que tu veux Samaël. Va pas croire. Je m'écarte et m'empare d'une cigarette dans le revers de ma veste que je glisse entre mes lèvres. Pardonnez moi pauvres poumons. Pourtant, j'ai besoin de respirer, besoin de me noyer dans une vague de nicotine. Rendre les idées plus claires. Les yeux à moitié clos, je tire sur la mort, oubliant presque d'écouter les excuses qu'il prononce. Samaël qui s'emmêle dans des excuses bidons. J'en rirais presque si elles ne m'étaient pas destinées. Si tu savais Sam. Si tu savais combien je t'en veux de m'avoir laissé seule là-bas, combien j'ai hais ton nom et le jeu auquel tu joue. Si tu savais combien je peux me détester de t'avoir présenté la raison de ce qui aujourd'hui nous éloigne. Si tu savais combien tes mensonges m’écœurent. Peut-être parce que je n'arrive pas à comprendre ce besoin de relever toujours plus de défis. D'aller toujours plus loin, quitte à faire mal. Parce que ça finira par faire mal. C'est écrit comme ça. « hey, Stanford, vas-tu daigner m'offrir un de tes jolies sourires aujourd'hui ? » Son doigt s'empare d'une mèche de cheveux pour venir effleurer ma peau. Attention étrangement douce qui pourtant m'agresse, me revient brusquement au visage, et je bondis sur mes pieds, glissant la cigarette entre mes lèvres pour m'éloigner de lui, me rapprocher un peu plus de l'eau. C'est jolie, et je me force à respirer plus fort, pour calmer cette douloureux qui s'abat dans mon ventre. Je suis fatiguée de devoir faire comme si de rien n'était. Irritée par son contact. Irritée par ses mots. Alors au bord de l'eau, je me laisse croire que peut-être, oui, les choses vont changer. Peut-être devrais-je écouter cette mère qui me répète qu'un type comme Samaël, n'ayant pour objectif que de servir des ivrognes dans des bars, n'est pas la bonne personne à fréquenter. Qu'a passer trop de temps avec lui, je finirais par avoir mal. Qu'il finira par tout casser. Mais casser quoi exactement ? Une amitié bancale, dépendant aujourd'hui de sa capacité à bien vouloir relever les défis qu'on lui impose. Alors sans y faire attention, je laisse glisser la cigarette d'entre mes doigts, et je me retourne vers lui pour récupérer mon sac de cours abandonné sur le sol. Je m'en vais, je me tire. « c'était idiot que je viennes. » Pire qu'idiot, c'était complètement stupide de venir alors que je lui en veux. Je reviendrais une prochaine fois, quand les choses se seront apaisées. Je le promets. Alors finalement, je laisse échapper un sourire maladroit, peut-être pour répondre à sa demande ou juste parce que je n'ai pas réussi à le retenir. « à plus tard Samaël ».
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Samaël JT. Warrens
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Samaël JT. Warrens

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MessageSujet: Re: untouched relationship ? untouched relationship ? EmptyDim 19 Mai - 1:49



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mackenzy-lùla et samaël


Elle le rejette, il n'avait sans doute pas planifié ça, il faut croire que les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite. Tout n'est jamais aussi simple qu'on se l'imagine. La mèche blonde glisse entre ses doigts et elle se lève, s'approchant un peu plus de l'eau tandis qu'elle avait également allumé une cigarette. Ecrasant la sienne dans le sable humide, Warrens lève les yeux vers Mackenzy, en proie à un désarroi nouveau pour lui. Petit à petit, il se laisse prendre à son propre jeu et endosse maintenant le rôle du pauvre solitaire en mal d'affection. Clairement, il ne peut s'en prendre qu'à lui même si ses actes viennent fragiliser l'intensité de sa relation avec Mack. Mais l'idée de jouer reste bien trop attrayante pour qu'il écarte les défis de sa vie. Il ne veut pas et ne peut pas perdre. Cette influence malsaine qu'exerce le site et les joueurs l'emporte dans un tourbillon où se mèlent mensonges, irrespect et trahisons. De nombreuses choses qu'il regrette parfois de faire mais qu'il poursuit, comme si la vie n'était qu'un vulgaire jeu où les gens sont des pions et où les sentiments sont des cases sur lesquelles il ne faut absolument pas tomber, sous peine de perdre la partie. Seule la victoire est belle, seule la réussite compte, une philosophie maudite qui le laisse muet lorsqu'il s'agit de prononcer trois mots magiques.

Elle lui tourne le dos, ce serait presque insultant, alors il se lève à son tour tandis qu'elle lui refait face, avec cette même lueur de colère et d'incompréhension dans le regard, comment ça elle se barre, comment ça sa présence ici n'est que pure idiotie ? Elle est la personne la moins idiote qu'il connaisse, alors sur un ton calme, sincère et qui se veut tant bien que mal chaleureux, il se contente de lui répondre « jamais rien de ce que TU fais n'est idiot Mack. » contrairement à moi, a-t-il envie d'ajouter, sans pour autant le faire. C'est pathétique. Tellement, que ses mots semblent tomber et heurter le sol avec fracas. Faire tomber le masque et admettre qu'il regrette et qu'il ne recommencera pas, c'est sans doute ce qu'elle attend, ce qu'elle espère, en secret. Il n'émet aucun autre son, bien que des tas de pensées se bousculent sans qu'elles n'aient vraiment de sens tant elles sont confuses. Une revenait particulièrement et constamment, Ce soir, il n'y a aucun autre endroit où je préférerais être plutôt qu'ici avec toi. Pourquoi est-ce si facile à penser mais si difficile à exprimer. Désarmé, il est totalement incapable de ne serait-ce que bredouiller cette phrase que sa conscience lui assène pourtant d'articuler. Et pourtant, il ne faut pas qu'elle lui échappe, la situation est frustrante. Mais ce n'est pas une frustration ordinaire telle que vous la ressentez s'il se met à pleuvoir le jour de votre mariage, ou si l'on vous offre un tour de grande roue gratuit une fois que vous avez payé. Non. C'est une frustration bien plus importante, un sentiment d'impuissance face à la perte totale de contrôle d'une situation qu'il pensait maîtriser.

Contre toute attente, elle répond tout de même à sa requête et lui adresse un sourire, mais il est timide, comme s'ils n'étaient que des étrangers l'un pour l'autre. Non, surtout pas ça. Tout sauf ça. « reste, s'il te plaît » dit-il dans un murmure à peine audible alors qu'elle a déjà le dos tourné. Il pouvait déjà anticiper sa réponse, elle lui répondrait froidement que ce qu'il fait est trop facile, que sa présence ce soir n'excuse pas tout, comme d'habitude, et évidemment, il ne pourrait la blâmer pour ça. Il se sent comme un naufragé, sur une île perdue en mer, une île où la température descendrait jusqu'à moins dix degrés mais qui n'empêcherait pourtant pas son coeur de bouillonner. Serait-il à la fois faiseur de troubles mais le seul à pouvoir atténuer, voire apaiser ses affres ? Quoi qu'il en soit, il sait que s'il elle part maintenant, si elle s'en va et qu'il est seul ce soir, il n'aura jamais la réponse. Il prie pour que son coeur change d'avis et qu'elle se retourne, incapable de le quitter comme ça. Il la supplie, intérieurement, pour qu'elle ne lâche jamais prise. Adieu. Ce mot elle ne pourrait jamais le prononcer. S'étant contenter d'un « à plus tard » significatif, elle venait tout juste de tourner les talons. Il aurait été sage de la laisser le fuir. S'éloigner était surement la meilleure des solutions pour qu'ils arrêtent de se détruire émotionnellement. Le problème, c'est que si tel était le cas, Samaël ne pourrait le supporter. A chaque fois qu'il fermerait les yeux, il imaginerait qu'elle est là, à ses côtés, riant de bon coeur ou soupirant comme elle sait si bien le faire quand une situation l'agaçe. « reste, s'il te plaît » répéta-t-il beaucoup plus fort, avec plus d'intensité dans la voix tandis que ses jambes se mettent en marche, semblant vouloir la rattraper avant qu'elle ne soit trop loin, dans tous les sens du terme. Tirant sur sa main pour qu'elle se retourne sous l'impulsion de son geste, il la fixait droit dans les yeux. « s'il y a bien une chose que je ne serais jamais capable de faire c'est de te laisser partir .. (.. loin de moi, parce que je pense être irrévocablement tombé amoureux de toi.. non décidemment, cette phrase était impossible à prononcer..) ..si tu es fâchée après moi. » finit-il par lâcher.


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Mackenzy-Lùla Stanford
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Mackenzy-Lùla Stanford

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MessageSujet: Re: untouched relationship ? untouched relationship ? EmptyDim 19 Mai - 7:55

Dis moi est ce que tu m'aimes ? Est ce que tout ça vaut la peine ? J'en doute.
Samaël & Mackenzy-Lùla.
Je me surprends toute seule. Parce que finalement, j'ai rarement fait ça, de tourner le dos à quelqu'un pour pouvoir m'en aller. Pourtant plus j'y pense, plus je me dis que c'est ce qu'il y avait de mieux à faire, que peut-être de cette manière il finira par comprendre la place trop importante que tient ce jeu dans sa vie. Cap ou pas cap de tout arrêter hein ? Cap ou pas cap de m'accorder un moment à moi, juste à moi plutôt qu'à tes défis ? L'idée de rentrer dans son jeu pour obtenir ce qui me semble juste me traverse parfois l'esprit, mais j'aurais l'impression de le piéger, de le forcer pour obtenir une chose qu'il ne veut pas m'offrir. Un quelque chose auquel je suis incapable de donner un nom. Je ne parle pas d'exclusivité, non. J'ai rapidement compris que la vie du fils Warrens n'était pas celle d'une seule femme. Peut être pas encore, peut être tout simplement pas moi. Je voudrais seulement que dans cette fichue vie, il m'y laisse une place. Ou plutôt non, j'aimerai qu'il me rende la mienne, celle de l'amie qu'il retrouvait le soir en cachette. Celle de la fille qu'il venait rejoindre à la sortie des cours. Et l'espace d'un instant, quand je me retourne et croise son regard, c'est ce qu'il semble m'offrir. La place que j'avais avant. Il semble perdu, presque aussi surpris que moi par mon comportement. Mais l'agacement a finit par prendre le dessus sur la raison. De toute manière, la raison est une idiote qui s'invente des histoires. La raison me murmure que je suis incapable de le laisser dans son sable et de m'en aller. La raison est une garce qui finalement a raison. Je suis incapable de partir loin de lui, sous peine de longues nuits d'insomnies, à m'en vouloir, à me torturer l'esprit pour trouver la manière de me faire pardonner. J'ai cette drôle de faculté a culpabiliser trop vite. Debout au bord de l'eau, j'en m'en veux déjà. Finalement toi aussi Samaël, t'as raison. Ce que je fais n'est pas idiot. C'est seulement toujours trop calculé, trop prévisible. Trop raisonné et raisonnable. Et me voilà perdue d'avoir égarée la raison. Tellement que mes doigts s’agrippent à mon sac pour m'empêcher de reculer. Ma mère me racontait ça quand j'étais gamine, qu'une femme forte de doit pas reculer, qu'elle doit tenir ses positions. Ma mère n'a jamais rencontré Samaël. Ma mère ignore ce que c'est de tomber amoureuse.

Brisé par le vent, je discerne un murmure, sa voix qui s'échappe mais que je ne comprends pas. Cette voix qui me révolte d'être toujours ailleurs, de ne jamais rien prendre au sérieux. Samaël a cette façon de vous annoncer les plus grands drames sur un ton qui arrache le sourire. C'est ce qui le rend différent. Ce qui le rend insupportable aussi. Cette voix que je ne comprends pas. Pourtant, je voudrais. Je voudrais qu'il me retienne, qu'il refuse de me laisse partir. C'est idiot, et à présent dos à lui, je m'empresse de disparaître, refusant de me retourner et prendre le risque de croiser son regard. J'ignore si il sait le pouvoir qu'il exerce sur les gens. Je parle des gens, car j'espère ne pas être la seule à tomber les yeux fermés dans son regard. Trébucher, tomber, plonger. Finalement si, j'aimerai sûrement être la seule. Me convaincre d'être la seule princesse qu'il prendrait en chasse sur une plage déserte. La seule qu'il aimerai voir rester. Sa voix résonne, et je l'entend qui vient frapper contre chaque parcelle de mon visage. Reste, s'il te plaît. J'obéis. Mes pieds se plantent dans le sable, et je respire sûrement trop fort. Me voilà héroïne de cinéma, une de celles qui attendent flageolantes la venue d'un prince pas tout à fait charmant. Me voilà prisonnière, quand bien même j'aurais pu en douter. Les gens savent et me répètent oh combien je dépend de cet homme, de ce capitaine qui s'applique à maltraiter mon navire. Les gens ont raisons. Il marche sur ma vie, et je le laisse faire, en pauvre muse écervelée, certainement persuadée que les choses pourraient changer. « s'il y a bien une chose que je ne serais jamais capable de faire c'est de te laisser partir si tu es fâchée après moi. » Sa main s'accroche à la mienne. Ou peut-être est ce moi qui m'accroche à la sienne. Voilà Mack', t'as l'air idiote, a vouloir être retenue. Regarde toi, t'es incapable de répondre. Le regard planté dans le sien, je respire. J'ai l'impression que le temps s'arrête, ou peut-être qu'il s'arrête. Comme bon lui semble. Je ne sais plus ce qu'on attend de moi. L'envoyer voir ailleurs ou m’effondrer contre lui ? Mes ongles viennent marquer sa peau, et finalement, je décide à faire un pas dans sa direction,mon front venant s'abattre contre son épaule. Oui, le temps s'arrête. Un temps au cours duquel il me semble que Samaël pourrait être prêt à changer. « T'es idiot Samaël. Pire que tous les idiots de la planète réunis. » Je murmure, de peur qu'en parlant trop fort, il change d'avis et le laisse m'en aller. S'il me laisse partir, je tombe.

Finalement, c'est moi qui m'écarte. Drôle d'étreinte en guise de traité de paix. Quelques minutes de trêve pour un combat qui n'en ai pas un. Je refuse de me battre contre lui. Alors à nouveau, ma main s'égare dans ma veste à la recherche d'une cigarette que le glisse entre mes lèvres. Je déteste cette habitude qui selon ma mère ne reflète que trop mal toute la féminité qui me compose. Tant pis. Dans un nuage de fumée, je prend soin de m'écarter de lui pour ne pas risquer de tomber à nouveau dans ses bras. Dans tous les sens du terme. Sur le sable, je me retourne de façon à me retrouver face à lui. La plage lui va plutôt bien. Alors dans un haussement de sourcil, je lui adresse un sourire. A lui et seulement à lui cette fois ci. « Va pas croire Warrens, je t'en veux toujours pour hier soir ! »
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