Pour une kleptomane, c'est un paradis. La pièce pleine de bouteilles pour l'alcoolique quoi. Tu ne sais plus où poser tes yeux brillants d'excitation. L'adrénaline pulse dans tes artères. C'est excitant. C'est palpitant. Bordel, t'adores ça. « Absolument tout ce que tu veux. » Tu lui réponds d'un sourire énigmatique. Parfait. Tu le laisses alors partir de son côté. Tu comptes bien ne pas suivre les traces de ton frère, tu comptes bien improviser et te débrouiller pour toi-même. Toi, tu n'viens pas ici pour chercher ce qui a le plus de valeur. Toi t'es là pour satisfaire ce besoin si impulsif pour toi qu'est de voler. De dérober. De subtiliser. Alors tu prends ce que tu veux, ce qui tape dans tes prunelles agrandies, ce qui te fait envie. Un bracelet, la pétale d'une rose, cette plume accrochée à la porte de la salle de bain. Tout et n'importe quoi. C'est plus par besoin que par nécessité chez toi de toute façon. Tu visites les pièces, sans te soucier que quelqu'un peut débarquer d'un moment à l'autre. Silencieuse, discrète et féline, tu uses de la même minutie et précision que lorsqu'il s'agit de subtiliser une montre au bras d'une de tes victimes. Finalement, tu gagnes la chambre et y croises Andy. Tu t'approches, et chuchotes doucement : « C'est tellement bien.. »