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it's a very mad world (The Moriarty siblings)

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Jaime-Aédan O. Moriarty
admin Ҩ we'll rock this world

Jaime-Aédan O. Moriarty

locked out of heaven.
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MessageSujet: it's a very mad world (The Moriarty siblings) it's a very mad world (The Moriarty siblings) EmptyVen 17 Mai - 0:44


♬ ♪ ♩ Jaime-Aédan O. Moriarty & Eliezer A. Moriarty
All around me are familiar faces, worn out places, worn out faces. Bright and early for the daily races, going nowhere, going nowhere... Their tears are filling up their glasses, no expression, no expression. Hide my head I wanna drown my sorrow; no tomorrow, no tomorrow... And I find it kind of funny, I find it kind of sad; the dreams in which I'm dying are the best I've ever had. I find it hard to tell you, I find it hard to take when people run in circles its a very, very mad world...



Épuisée, Jaime se laissa lourdement tomber dans son divan. A peine rentrée depuis quelques minutes dans l'appartement qu'elle partageait en colocation avec son frère, la demoiselle se sentait vidée de toute énergie- tant au niveau moral que physique. La journée s'était avérée longue et éreintante, alors que tous les utilisateurs du site comptaient sur elle en tant que représentante des relations publiques du DOND de Chicago. C'était une mission fatigante que celle de faire le lien entre les utilisateurs et le staff de la page web. Un boulot qu'elle haïssait par dessus tout, contrairement à ce que les apparences pouvaient laisser croire. Officiellement, Jaime adorait en effet son boulot et avait laissé tomber sa prometteuse carrière de journaliste reporter pour se consacrer à ce site si prometteur. Mais officieusement, la réalité était tout autre. En réalité, il n'existait pas de chose en ce monde qu'elle détestât plus que le site. D'ailleurs, avant l'accident, jamais elle ne se serait crû capable de haïr autant. Pas un instant, pas une seconde. Puis c'était arrivé. Du jour au lendemain. Eva, son aînée, avait accepté un défi. Celui de trop, celui qui avait fini par mal tourner et lui coûter la vie- laissant derrière elle un frère effondré et une jeune sœur horrifiée. Horrifiée, c'était bien ce qui pouvait le mieux décrire le sentiment qui s'était emparé du cœur de la rousse quand elle avait apprit ce qui s'était passé. Elle n'avait pas voulu y croire au début ; ce n'était pas possible, non pas Eva. Après tout, ce genre de malheur, ça n'arrivait qu'aux autres- dans les talk show, à la télévision. C'était loin de son quotidien cela. Mais elle dû finir par se rendre à l'évidence. Non ça n'arrivait pas qu'aux autres et oui, la vie pouvait être cruelle. Terriblement. Et avec l'évidence, vint un sentiment qui balaya tous les autres dans le cœur de Jaime. La culpabilité. Poison insidieux qui peu à peu prit possession de tout l'être de la jeune-femme. Elle était celle qui avait fait connaître ce site de malheur à son aînée. Celle qui l'avait incitée à s’inscrire.  « Tu verras, c'est marrant ! » Si seulement elle avait su ; si seulement elle avait pu prévoir ce qui allait se passer. Prévoir ce que cette page internet de malheur allait causer comme dommages irréparables dans le cœur d'Eva. Mais elle n'avait été qu'une idiote à l'époque. Une petite fille qui n'avait pas encore grandi. Grandir... Elle fut forcée de le faire après l'accident. Trop vite, pas de la bonne façon... Empoisonnée par sa culpabilité grandissante chaque jour, et par cette idée. Cette simple et toute petite idée qui pouvait faire des ravages une fois qu'elle était ancrée dans la tête de sa victime. L'idée de vengeance. Voilà comment la rousse s'était retrouvée comme employée dans cet endroit qu'elle détestait tant. Tel un cheval de Troie, elle n'était là que pour mieux détruire l'institution de l'intérieur. Mais ça, personne ne le savait, si ce n'était Elyon qui avait réussit à la démasquer. D'ailleurs, elle avait pris l'habitude de se faire regarder de travers par ses proches et sa famille ces derniers temps. Ils ne comprenaient pas et ne pourraient jamais comprendre les motivations de la demoiselle ; aussi les taisait-elle- préférant largement se faire passer pour ce qu'elle n'était pas. Les regards courroucés, elle pouvait y faire face. Enfin presque. Le silence d'Eliezer, son frère, et ses regards qui se voulaient moralisateurs la mettaient à rude épreuve, elle qui avait toujours été proche de ce-dernier. D'autant plus qu'ils vivaient ensembles. Ils passaient le plus clair de leur temps à s'ignorer, tels deux fantômes vivant sous un même toit sans jamais se croiser. Soupirant, Jaime décida de ne pas pousser plus loin la réflexion qui, à coup sûr, allait finir encore par lui faire silencieusement verser quelques larmes et alluma le poste de télévision. Une émission de télé-réalité lambda apparut sur son petit écran. Un mince sourire nostalgique au coin des lèvres, elle se rappela les longues soirées qu'elle avait passées sur ce même canapé en compagnie d'Eva et Eli à se moquer de ce genre de programme. Une époque bien révolue, ma fois. S'installant plus confortablement, elle décida tout de même de laisser le programme enclenché, juste pour la magie du moment. Moment qui l'apaisa, étrangement. Tellement que, lorsqu'elle entendit son frère rentrer dans leur petit appartement, elle tenta une chose qu'elle n'avait plus fait depuis des mois déjà. Une approche, un essai.  « Bonsoir Eli. » Cela faisait des mois qu'elle ne l'avait plus appelé par son diminutif- qu'elle n'osait plus. Mais elle essayait de rétablir la communication et ne voyant pas très bien par où commencer, elle se disait que la moindre petite chose aurait sûrement son importance. Déglutissant, elle continua, malgré la boule de stress qui lui enserrait la gorge.  « Des pâtes bolo, ça te tente ? C'est moi qui régale ! Enfin, l'italien chez qui je vais commander ; et c'est sans doute mieux pour toi puisque je suis nulle en cuisine. Bon ok, sans doute pas la meilleure approche qui soit, mais au moins elle essayait. Parce que son frère valait bien tous les efforts. Même les plus maladroits.
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Eliezer A. Moriarty
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Eliezer A. Moriarty

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MessageSujet: Re: it's a very mad world (The Moriarty siblings) it's a very mad world (The Moriarty siblings) EmptyMer 22 Mai - 9:38


“ it's a very mad world ”
you give the strength to me, a strength i never had, i was a mess you see,i'd lost the plot so bad, you dragged me up and out, out of the darkest place, there's not a single doubt, when i can see your face.
Jaime-Aédan and Eliezer
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Un soupire passa le seuil des lèvres du jeune homme alors qu’il regardait l’heure indiquée par sa montre. Il était tard. Enfin suffisamment tard pour qu’il ait envie de rentrer chez lui pour tenter de se détendre un peu. Si tant est que ce soit possible, entre ce manque total de communication qu’il y avait entre Jaime et lui et cette maudite porte qui restait fermée parce que c’était plus simple. La porte de la chambre d’Evanah. Celle qu’il avait essayé de vider une bonne centaine de fois depuis qu’elle avait perdu la vie. Il avait passé des heures carton en mains, assis sur son lit à fixer chaque recoin de la pièce. Rien n’avait bougé. Il s’était contentait de fermer la porte derrière lui à chaque fois qu’il s’était enfin décidé à se lever du lit pour vaquer à des occupations moins déprimantes et sans doute plus constructives. Il détestait cet appartement. Il détestait y revoir le fantôme de sa sœur cadette dans tous les recoins, il détestait d’être obligé d’affronter son autre sœur, jour après jour, alors qu’ils n’avaient apparemment plus rien à se dire. Il détestait cet appartement presque autant qu’il détestait ce maudit site. Dare or not dare. La plus belle connerie jamais inventée depuis des années selon lui. C’était ce site qui avait tué Evanah, ce site pour lequel Jaime perdait son temps aujourd’hui. Ce site qui risquait d’avoir raison de Soleïane si elle continuait comme ça. Evidemment, elle ne voulait rien entendre. C’était si bien Dare or not Dare d’après elle. Il laissa échapper un soupire, tapotant nerveusement le volant de sa voiture. Il aurait voulu éviter de penser à la jeune femme, mais ça lui semblait impossible. Il avait l’impression qu’il finirait par lire son nom dans la rubrique nécrologie du journal un beau jour et il n’en avait pas la moindre envie. Il avait envie de l’aider, il ne savait pas vraiment comment, mais il était persuadé que quelque soit ses problèmes, l’aide d’un autre être humain pouvait l’aider d’avantage qu’un maudit site. Ou peut-être que c’était le contraire. C’était peut-être lui qui avait besoin d’aide. Lui qui avait presque réussi à faire son deuil durant les longues heures passées aux côtés de Soleïane et maintenant qu’elle n’était plus là, ça lui revenait encore en pleine face. Il fallait vraiment qu’il arrête de penser à elle et pourtant il en était incapable. C’était la seule chose qui lui venait en tête. Il était coincé au beau milieu des bouchons et avançait de cinq mètres tous les vingt minutes. C’était déprimant, tout autant que cette histoire avec Soleïane sans doute. Il n’arrêtait pas de passer sur son profil, juste pour s’assurer qu’elle était encore en vie, c’était le cas puisque son profil était toujours mis à jour. Il s’assurait également qu’elle n’accepte pas trop de défis stupides, même s’il ne savait pas s’il aurait la force de retourner vers elle si jamais il l’a savait plus ou moins en danger. Elle l’enverrait chier et attendrait qu’il soit parti pour recommencer sa folie. C’était compliqué. Trop compliqué, si bien qu’à chaque fois qu’il se perdait dans la contemplation de son profil, il avait rapidement envie de prendre son ordinateur et de le balancer par la fenêtre. Ce qui était à éviter soit dit en passant. Parce qu’il tenait quand même à son ordinateur et que celui sur lequel il était le plus souvent c’était celui sur lequel il travaillait. Mieux valait éviter de foutre tout son outil de travail par la fenêtre. D’autant plus qu’il avait mis un certain prix dans ce maudit ordinateur alors le jeter par la fenêtre, ce serait foutre en l’air une certaine somme d’argent et il n’était pas du genre à balancer l’argent par les fenêtres. L’expression était, pour le coup, vraiment bien choisie.

Après presque une heure passée dans les bouchons, il arriva enfin devant son immeuble où il se gara bien content d’être enfin rentré. Il avait bien envie d’aller passer le reste de la soirée au fond de son lit à regarder n’importe quel film qui lui tomberait sous la main. Après avoir mangé, parce qu’il commençait à avoir sérieusement faim. Son ventre qui grognait depuis quelques minutes faisait désormais parti des trop nombreuses choses qui semblaient l’énerver ce soir. Une liste bien longue qui finalement n’était pas valable que pour se soir. Il ramassa bien vite ses affaires avant de verrouiller sa voiture (pas la peine de laisser l’opportunité à n’importe qui de la voler, il n’avait pas besoin de ça en plus comme merde dans sa vie) et de filer vers le grand building. Si l’ascenseur était en panne, c’était décidé, il déménagerait. Une chance pour lui, pas besoin de rechercher un appartement puisque l’ascenseur s’ouvrit devant lui sans imposer la moindre résistance et l’amena à bon port sans le moindre souci. C’était parfait. Il laissa échapper un soupire avant d’entrer dans l’appartement qu’il partageait avec sa sœur, comme pour se donner le courage de survivre à une nouvelle soirée de silence complet ou d’engueulades comme c’était bien souvent le cas. Sans rien dire il déposa ses affaires dans le hall, les rangeant correctement, parce qu’il n’était pas forcément adepte du bordel, surtout dans le hall, sinon c’est casse-gueule. Si seulement il pouvait appliquer ce même principe pour son propre bureau, il serait sauvé, parce que des fois c’est tellement le bordel qu’il pourrait se jeter lui-même par la fenêtre, de désespoir. Décidément, il fallait qu’il se tienne éloigné des fenêtres ce pauvre homme, sinon, un jour il finirait par sauter, son ordinateur en main histoire de faire d’une pierre deux coups. Il sursauta presque alors que la voix de sa sœur vint le sortir de ses pensées. Coupant ce silence auquel il s’était mentalement préparé pendant plusieurs minutes, si ce n’est toute la journée, comme il le faisait tous les jours depuis des mois. Il était presque surpris qu’elle vienne lui parler de la sorte. « Salut. » Répondit-il avec une hésitation palpable à des kilomètres à la ronde, avançant vers sa sœur pour la regarder d’un air suspect. « Pâtes bolo, c’est très bien, je suppose. » Il ne supposait rien du tout, c’était très bien, point final. Il continuait de fixer la jeune rouquine de la même façon, réfléchissant en même temps à ce qui pouvait lui valoir cette politesse à laquelle il n’était plus habitué. « Ce n’est pas mon anniversaire aujourd’hui hein ? » Poser la question était presque inutile, aux dernières nouvelles, ils n’étaient pas au mois d’octobre alors ça ne risquait pas d’être son anniversaire. « Ni la saint Eliezer. Ça n’existe même pas ça je suis sûr. » Aux dernières nouvelles il n’avait pas vu ça sur un calendrier en tous cas, ou il ne s’en souvenait pas. Bref, il ne savait vraiment pas ce qui lui valait cette approche, mais bizarrement ça avait tout pour être suspect, ou alors c’était lui qui campait beaucoup trop sur ses positions pour admettre l’évidence, ils n’avaient aucune raison de ne plus se parler ou de se crier dessus. Elle était sa sœur il aurait du s’en rendre compte.

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Jaime-Aédan O. Moriarty
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MessageSujet: Re: it's a very mad world (The Moriarty siblings) it's a very mad world (The Moriarty siblings) EmptyMer 29 Mai - 13:50


♬ ♪ ♩ Jaime-Aédan O. Moriarty & Eliezer A. Moriarty
All around me are familiar faces, worn out places, worn out faces. Bright and early for the daily races, going nowhere, going nowhere... Their tears are filling up their glasses, no expression, no expression. Hide my head I wanna drown my sorrow; no tomorrow, no tomorrow... And I find it kind of funny, I find it kind of sad; the dreams in which I'm dying are the best I've ever had. I find it hard to tell you, I find it hard to take when people run in circles its a very, very mad world...


Eli était hésitant, cela se lisait sur son visage. Ça se ressentait aussi dans le ton qu'il avait employé pour lui répondre un simple salut, à son interjection. Comment lui en vouloir en même temps, après des mois passés à s'ignorer entre eux. Ou pire, à se disputer au moindre désaccord, la moindre petite bêtise. Tout avait été prétexte à l’animosité entre eux depuis la mort d'Evanah. Eux qui s'étaient pourtant toujours si bien entendus par le passé. Le moins que l'on pouvait dire, en effet, c'était que les enfants Moriarty avaient toujours été très soudés. De bons enfants qui s'aimaient. C'était fou d'ailleurs ce que Jaime avait pu admirer son frère- admirait toujours d'ailleurs. Il était un modèle pour elle, une personne qu'elle prenait toujours comme point de repère avant d'agir. Et ce même si souvent elle avait omit de le lui préciser, préférant largement embêter son aîné comme toute petite sœur digne de ce nom qu'elle était. Et lui, de son côté, il avait toujours tenu ce rôle de protecteur auprès d'elle ; auprès d'elles deux- à bien y repenser. Toujours là pour réparer les bêtises que les deux sœurs ne manquaient jamais de provoquer. Deux vrais petites catastrophes. Mais Eliezer ne s'en était jamais vraiment plaint, ou pas sérieusement du moins. Non, il s'était contenté d'être là et de prendre un air désespéré de circonstance à chaque fois qu'elles commettaient une autre bévue, tout au plus. Seulement, la mort d'Evanah avait changé la donne. Ça avait tout changé. Ils s'étaient éloignés ; quelque chose s'était brisé entre eux. Énorme trou laissé par Eva. L'absence de cette dernière étant tellement réelle, tellement douloureuse- comme un gouffre sans fond qui séparait les Eliezer et Jay aussi sûrement qu'un océan séparait l'Amérique de l'Europe. Jaime était rongée par la culpabilité, à chaque secondes qui passaient depuis cette fameuse nuit de malheur où leur sœur les avait quittés. Elle s'en voulait- c'était de sa faute et de cela, elle en était parfaitement consciente. Il lui en voulait aussi, d'une certaine façon. Même s'il avait refusé de l'admettre alors, cela ne lui avait plus autant posé problème de l'avouer une fois qu'elle se fut engagée dans l'équipe de ce site de malheur. Il ne pouvait comprendre, personne ne le pouvait- malheureusement pour la jeune-femme. Même Elyon ne la comprenait plus vraiment. Elyon... Son meilleur et plus vieil ami. Celui à qui elle avait toujours tout confié; celui qui savait tout d'elle. Enfin, qui avait tout su d'elle plutôt puisque cette relation privilégiée non plus n'était plus vraiment d'actualité dans sa vie. Lui aussi s'éloignait d'elle, préparant le mariage parfait de sa dulcinée. A vomir. Et non, ce n'était pas la jalousie qui parlait... Enfin, pas tout à fait. « Pâtes bolo, c’est très bien, je suppose. » La voix de son frère la coupa dans ses réflexions, l'empêchant ainsi de pousser plus avant ses idées biens senties sur le mariage d'Elyon. Ce n'était ni le lieu, ni le moment pour penser à cet idiot. Pas alors qu'elle faisait tout pour tenter une trêve entre Eliezer et elle-même. Ce même Eli qui la regardait d'un air plus que soupçonneux à l'instant même. « Ce n’est pas mon anniversaire aujourd’hui hein ? Ni la saint Eliezer. Ça n’existe même pas ça je suis sûr. » Jaime ne put retenir un léger petit rire de s’échapper de ses lèvres. Eli avait toujours eu le don de tourner certains sujets au ridicule et de la faire rire d'une façon ou d'une autre. Ceci étant dit, cela faisait également partie des choses qu'ils avaient perdu en cours de route entre la mort d'Evanah et le moment présent. Et retrouver ne serait-ce qu'une fraction de seconde de ces moments était déjà comme une bénédiction en soi pour la demoiselle.  « Quel affront, vraiment ! J'écris tout de suite une lettre au Vatican pour qu'ils réparent cela et te dédient une journée entière, c'est le minimum syndical quoi ! » La réplique était sortie naturellement, sans qu'elle y réfléchisse vraiment. Peut-être était-ce comme le vélo, on n'oubliait jamais vraiment autant d'années de complicités entre frère et sœur ? Elle l'espérait en tous cas. Mais elle savait aussi que ça ne pouvait durer. Tôt assez, il faudrait qu'ils abordent les sujets qui fâchaient, qu'ils crèvent l'abcès, une bonne fois pour toute. Qu'ils passent à autre chose et trouve un moyen de communiquer à nouveau. De faire partie de la même famille, comme avant. Malheureusement, elle n'était pas bien sûre de la démarche à suivre et avait peur que ses efforts ne finissent en eau de boudin et aboutissent à une énième dispute. Elle avait l'impression de marcher sur des œufs.  « Installe-toi et ne bouge pas, je vais commander à manger. » Indiquant la place libre sur le divan à son frère avant de se lever pour aller chercher le téléphone de l'appartement, Jaime savait qu'elle ne faisait que retarder l'échéance au fond...  « Alors, comme s'est passée ta journée ? » Revenant d'avoir passé commande, la jeune-femme s'installa aux côtés de son frère- tâchant de rester détachée et souriante. Elle tentait de l'engager sur un terrain pas trop dangereux, le temps que leur repas arrive. Et qui savait, peut-être trouverait-elle les mots justes pour s'expliquer entre temps... L'espoir faisait vivre.

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