Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending.

Alizéa Pearl, Guiliana Di Calzolàio
FT. Amanda Seyfried ▲ COPYRIHT

NOM(S): Di Calzolàio nom de famille de son père et de son grand-père avant cela. Héritage dè Sicilia ! Elle n'a pas hérité du physique méditerranéen qui allait avec par contre et d'ailleurs combien ses amis ont pu l'entendre se plaindre sur le fait qu'elle ne parvenait jamais à bronzer avec sa peau diaphane. Elle n'a même pas l'accent vu qu'elle a vécu aux Etats-Unis toute sa vie.

PRÉNOM(S): Alizéa, Pearl & Guiliana...son père insistait pour qu'elle porte au moins un prénom italien, peu importe l'ordre en fait..Mais tout le monde la surnomme "Ali" sauf son grand-père paternel qui lui s'obstine à l'appeler Guila'

ÂGE: 26 printemps même si les quatre dernières années restent assez flou voir carrément oubliées

LIEU ET DATE DE NAISSANCE: Le 21 juin 1986 ici même à Chicago. Son père a beau être un italien pur souche sa mère, elle, est originaire de Boston dans le Massachusetts et Ali a toujours habité Chicago d'aussi loin qu'elle se souvienne. Elle n'oublie pourtant pas ses origines italiennes, de toute manière son père veille à ce que cela soit ainsi

METIER: Autre chose qu'elle a dû hériter de son paternel c'est son amour de la cuisine, la jeune femme a ouvert son propre salon de thé il y a trois ans qu'elle gère au mieux et elle met un point d'honneur à participer à la confection de chaque plat et pâtisserie. Il se nomme le "Blueberry" à cause de sa fameuse tarte aux myrtilles dont son fiancé raffolait et qu'elle a mit à l'honneur sur sa carte en la servant chaque semaine de façon différente.

ORIENTATION SEXUELLE: Bisexuelle à tendance hétéro, cela fait même un moment qu'elle n'est pas sortie avec une femme bien que certaines ne la laissent pas indifférente

SITUATION CIVILE: Fiancée aux dernières nouvelles mais la jeune femme n'en a hélas pas le moindre souvenir

QUALITÉS: Spontanée, Romantique, Franche, Amusante, Pleine de vie, Naturelle, Tolérante, Attentionnée, Espiègle, Dynamique, Persévérante

DÉFAUTS: Maladroite, Méfiante, Susceptible, Jalouse, Sang-chaud, Gourmande, Têtu, Dépensière, Indécise & Impatiente

GROUPE:The don't realy care about use

INSCRIT SUR LE SITE?: Elle l'était mais ce n'est plus le cas

Amnésique, elle a un trou d'un peu plus de quatre ans dans sa vie depuis son réveil et ne se rappelle d’absolument rien. Son dernier souvenir remontant à 2008 ☼ Italienne du côté de son père elle a hérité de la fierté méditerranéenne et de leur côté impulsif et imprévisible. Elle change d’humeur en un clin d’œil et s’emporte facilement ☼ Elle considère la cuisine comme un art et c’est un domaine dans lequel elle se montre très exigeante, son amour et son talent pour la pâtisserie ne sont d’ailleurs plus à démontrer ☼ N’aime que l’automne et le printemps ☼ Se donne à 100% dans tout ce qu’elle fait ☼ Est une passionnée de littérature passe sa vie dans les bouquins ☼ Fait passer sa famille et ses amis avant tout ☼ Une vraie pile électrique elle adore tenter de nouvelles expériences, surtout car elle s’est beaucoup privée plus jeune et était enfermée dans un quotidien qui ne lui plaisait pas ☼ Souvent bienveillante et à l’écoute des autres, c’est une personne très généreuse même si elle est aussi un vrai panier percé ☼ Elle parle assez fort et vite, liant presque toujours geste et paroles. Cependant elle n’est pas pour autant dans l’extravagance bien au contraire, Ali est très douce et réservée la plupart du temps ☼ Une tout ou rien mais rien à moitié alors il faut foncer ☼ Complètement fantaisiste, du moins elle l’est devenue ☼ Elle relit les Hauts du Hurlevent chaque hiver ☼ Elle mange de la barba-papa juste parce qu'elle aime sa couleur ☼ Adore avoir la marque du bronzage ☼ Trouve que Lewis Carroll est un génie ☼ Jusqu’à l’âge de 19 ans elle partait tous les été en Italie, en Sicile dans la famille de son père bien que ce soit la Toscane la région qu’elle préfère. Elle rêve d’ailleurs de s’y installer un jour, d’avoir une de ses vieilles villas où un tas de gamins y gambaderait…Oui elle est très fleur bleue la petite Alizéa ☼ Elle porte du vintage ☼ Regarde les films de Woody Allen et Coppola en boucle ☼ Voit sans cesse le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide☼ Déteste le froid sauf quand il neige (elle voue un culte aux fêtes de fin d’année) et la banane ☼ Elle est claustrophobe et déteste passer sous des tunnels en voiture ou des ponts ☼ Elle dort toujours du côté gauche du lit ☼ Se gratte l'avant-bras quand elle est nerveuse ☼ Elle joue du ukulélé, très mal, mais elle en joue quand même ☼ Elle Fait un footing tous les soirs ça l’aide à se vider l’esprit ☼ Il y a trois ans elle s’est achetée une impala noire de 1967, son bébé ☼ Elle a été végétarienne pendant un moment mais s’est remis à manger de la viande jugeant que rien ne valait un bon burger ☼ Ne sucre jamais son café ☼ Indécise, elle dit blanc puis noir, répond oui et change d’avis…Elle agit souvent au feeling ☼ Peut s’enfiler un pot entier de crème glacé sans s’en rendre compte ☼ Ne supporte pas les gens pessimistes, la superficialité ☼ Croit que le bonheur est à porté de main…

◮ Comment ton personnage a-t-il découvert Dare or not dare?
De la manière la plus banale qui soit en fait, c’est une amie de la fac qui lui a fait connaître lorsqu’elle avait 19 ans, autant dire que cela remonte à loin. A l’époque Ali ne s’intéressait pas vraiment au site, pas plus que maintenant à dire vrai…Elle acceptait quelque défis de temps en temps sous la pression de ses amis mais elle était une fille sérieuse, réfléchis, pas du genre à tenter l’imprévisible et la nouveauté. Elle bridait cette partie de sa personnalité qui aujourd’hui s’épanouit totalement, pour autant le site n’a pas trouvé plus d’intérêt à ses yeux. Si elle a envie de tenter une expérience elle le fera, elle n’a pas besoin que d’autres personnes lui disent quoi faire, où et avec qui. La plupart des défis qui y sont lancés sont un peu stupides et si elle avait envie de pimenter son existence ce ne serait pas de cette façon là. Disons qu’elle se dit qu’elle a passé l’âge de ces enfantillages.

◮ Que pense-t-il du concept de base du site? Ainsi que des dérives qui y sont liées?
D’après elle le concept en soit est une bonne idée, il ressemble à n’importe quel réseaux sociaux et relance un jeu vieux comme le monde « Cap ou pas Cap ? ». Non, la base est gentillet le vrai problème c’est les proportions que cela a prit et surtout que le contrôle échappe totalement au créateur… Il n’y a pas de limites et c’est bien cela le problème, le jeu dans certains cas devient carrément malsain voir même dangereux. Jouer pour s’amuser d’accord, mais pour prouver on ne sait quoi ou torturer ses semblables ça n’a plus rien de drôle. Se distraire au dépend des autres ou mettre sa vie en danger c’est juste cruel et stupide point final.

◮ Ton personnage a-t-il toujours été du genre à rentrer dans le moule ou plutôt du style marginal?
Alizéa jusqu’à ses 22 ans environ s’est toujours appliquée à faire ce qu’on attendait d’elle, dans sa famille, dans son milieux, partout. Alors oui, elle s’appliquait à rentrer dans le moule, à endosser le rôle qu’on lui avait choisis en mettant ses rêves de côté et surtout sa vraie personnalité. Disons que maintenant cela a bien changé, elle ne cherche plus à être ce qu’on attend d’elle mais juste elle-même. Elle n’est cela dit pas une marginale pour autant disons plutôt…fantaisiste, elle fait ce qu’il lui plait quand il lui plait et c’est pour cela que les gens lui prête ce côté spontanée rafraichissant. Elle n’est pas du style à défier toutes lois ou ne vouloir se plier à aucune règle juste par esprit de contradiction, si cela lui parait juste elle s’y pliera dans le cas contraire elle se battra pour revendiquer ses idées. Vous savez ce qu’on dit : « Notre liberté s’arrête là où commence celle des autres » Ali image assez bien ce ‘’dicton’’, libre d’accord mais toujours avec le respect d’autrui.

◮ Est-il très porté sur le monde informatique en général?
Le monde informatique ? Non pas vraiment, elle s’y connait assez pour gérer sa boutique et ses compte via son ordinateur, elle a un portable et s’en sort plutôt bien avec toutes les options qui y figure et est étonnamment doué avec une console de jeu. Cependant pour le reste ne comptez pas sur elle, d’ailleurs elle est bien incapable de virer un virus de son disque dur ou de réparer quoi que ce soit qui se rapproche de près où de loin à un ordi. Quand aux gadgets tels les ipad, agendas électronique ect…elle n’a pas l’utilité et donc n’en possède pas. Généralement quand elle avait un problème d’informatique elle appelait son fiancé à l’aide ou faisait porter la machine infernal chez un réparateur.

◮ Raconte-nous une petite anecdote.
(répondre ici en un minimum de 4 lignes.)

toi toi toi derrière ton écran.
petite citation qui claque

PSEUDO: Maïssane

PRÉNOM: idem mes chers petits

FRÉQUENCE DE CONNEXION: Je passe tous les jours même si je ne rp pas tous les jours évidement :adibou:

DÉCOUVERTE DU FORUM SUR: Magdalene le boulet :ari:

T'EN PENSES QUOI?: Moche moche moche d'ailleurs je retourne d'où je viens :trétoutrouge:

PETIT MOT DE LA FIN: :sm:

Code:: <taken>Amanda Seyfried</taken> [color=black][/color] Alizéa P. Di Calzolàio

CHAPITRE I
This innocence is brilliant. I hope that it will stay...This moment is perfect please don’t go away

Chicago, USA octobre 1995

Des silhouettes qui bougent, arrivent, repartent, dansent et chantent, des cris puis des rires…Un univers toujours en mouvement, voilà quel était le quotidien des Di Calzolàio. Une grande maison dans une banlieue chic de Chicago, le décor paisible et accueillant d’une famille américaine type. Alizéa était née dans cette apparente normalité, dans cette famille parfaite où elle avait un rôle bien définit à tenir. Son père, Marciano Di Calzolàio avait toujours veillé sur ses enfants comme la prunelle de ses yeux, tout particulièrement sa petite Ali qui ressemblait tellement à la défunte mère de ce dernier. C’était un homme qui représentait à lui seul le rêve américain, l’immigrant italien qui était arrivé aux Etats-Unis des rêves plein la tête et avait fait son petit bout de chemin pour se hisser au sommet. Il était parti de rien et c’était construit un empire immobilier, une famille et un nom respecté. Pour autant il ne reniait pas ses origines au contraire il en était fier, peut être même un peu trop a toujours rabâcher à sa tendre progéniture d’où elle venait et que le sang de Sicile coulait dans ses veines. Un homme imposant, avec une sacrée carrure et une énorme bedaine, ça on peut dire qu’on aimait la bonne cuisine chez les Di Calzolàio ! Sa voix rauque et forte faisait peur à plus d’un car on ne savait jamais quand il pouvait se mettre dans une colère noire, mieux valait ne pas être dans les parages quand cela arrivait. Son épouse, Liiane était la douceur et la candeur incarnée, elle était bien la seule à pouvoir le calmer, car si un homme aime à penser qu’il est la tête de la famille alors sa femme est le cou et elle peut tourner la tête du côté qui l’arrange. Pourtant quel étrange duo ils formaient, c’est bien simple ils étaient totalement différents, aussi bien physiquement car Liiane était une frêle jeune femme aux cheveux d’or et à la peau de lait ; que mentalement. Mais comme on dit les opposés s’attirent et il fallait croire que ces deux là s’étaient bien trouvés. Alizéa n’était pas la première de leurs enfants, elle avait un frère ainé Nikolaj, un garçon intrépide et qui a toujours adoré courir les filles depuis son plus jeune âge et une jeune sœur, Chiara qui elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à leur paternel. Nik a toujours été extrêmement protecteur envers ses sœurs voir un peu trop, Ali lui reprochant souvent de les étouffer mais que voulez-vous, la mentalité italienne !
- Alors l’école c’était bien aujourd’hui ? demanda Mme Di Calzolàio, Ali leva à peine les yeux de son assiette tandis que Nik et Chiara quand à eux ignoraient totalement la question de leur mère continuant à se chamailler pour des bêtises.
- Les enfants…votre mère vous a parlé prononça alors une voix rauque à l’autre bout de la longue table en chêne rouge. Mr Di Calzolàio reposa lentement son journal, assez mécontent en fin de compte de ne pas pouvoir terminer son article en silence. Cependant sa simple intervention avait suffit à faire cesser les cris de ses enfants, Nik se cachant derrière son verre d’eau tandis que Chiara avait retrouvé un calme olympien. C’était toujours ainsi chez les Di Calzolàio, quand le maître de maison parlait le reste filait droit. Ali se contenta de soupirer ce qui interpella sa mère.
- Qu’est-ce qui se passe ma chérie ? Tu veux que je te cuisine autre chose ?
- Non merci…
- Quelque chose est arrivé à l’école ?
- Je…je crois que la maitresse s’est moquée de moi. répondit-elle un peu timidement avant de fourrer un morceau d’escalope dans sa bouche et de le mâchonner lentement. Ces derniers mots eurent le mérite d’interpeller Mr Calzolàio qui la dévisagea en fronçant les sourcils.
- Et on peut savoir pourquoi ?
- Marciano ce n’est pas grave, Ali n’a peut être pas envie d’en parl…
- Non non, si cette instit s’est permise de se moquer de ma fille je veux savoir pourquoi. La coupa-t-il le regard toujours fixé sur Ali.
- Je ne suis pas sûr….c’est juste elle a ri et je pense que c’était de moi…ou à cause de ce que j’ai dis.
- Quoi ? T’as encore dis un truc stupide je pari ! se moqua Nikolaj dont le rire agaçait drôlement sa sœur.
- Non pas du tout.
- Je suis sûr que si.
Non pas du tout ! articula-t-elle entre ses dents sentant l’envie irrésistible de lui planter sa fourchette entre les deux yeux mais son père l’interrompit avant Nik tais-toi laisse parler ta sœur.
- C’est jusque que, aujourd’hui elle nous a donné un exercice…Nous demandant d’écrire sur une feuille ce qu’on voulait être plus tard…
Oh oui ça ne m’étonne pas, la maîtresse de ton frère avait demandé la même chose à sa classe l’année dernière…Qu’est-ce que tu avais répondu déjà Nik ?
- Agent immobilier comme papa ! répondit-il du tac au tac un sourire fier aux lèvres ce qui ne manqua pas de faire plaisir à son père. Ali voyait bien ce que faisait Nikolaj et elle détestait quand il jouait au garçon modèle alors qu’il était très loin du compte et faisait toujours tout en douce.
Moi j’ai écris « heureuse » Sa réponse instaura un silence de plusieurs minutes autour de la table, seule Chiara qui de toute manière ne comprenait pas vraiment la conversation continuait de jouer avec ses petits pois. Mr et Mme Calzolàio se regardaient dans un mutisme parfait, certes ils étaient étonnés par cette réponse mais cela ressemblait finalement bien à leur petite rêveuse d’Alizéa. Cependant ce n’était pas là le chemin qui était choisit pour elle car leurs enfants seraient destinés à de grandes carrières tout comme eux, c’était là ce qu’ils avaient décidé il y a bien longtemps. Et elle m’a dis que je n’avais pas compris la consigne...
- Bah c’est vrai t’as rien pigé ! reprit Nik encore plus amusé qu’auparavant Nik ça suffit ! Ce n’est pas gentil de te moquer de ta sœur. Ma chérie c’est pour cela qu’elle a ri ?
Non…C’est quand je lui ai répondu qu’elle, elle n’avait pas compris la vie.
Finalement sa remarque déclencha le rire de toute sa famille, Nik la narguait bien évidement, quand à ses parents c’était plus un rire compatissant et tendre qu’on adresse à un enfant qui a dis une chose complètement ridicule sans s’en apercevoir. Pour ce qui est de Chiara elle riait seulement pour faire comme tout le monde. Ali sortit de table sans mot dire furibonde, elle ne voyait pas ce qu’il y avait de risible à la situation. Pour elle son raisonnement se tenait totalement.

On se moque des gens qui rêvent, on les gronde, on les fustige, on leur remet le nez dans la réalité, on leur dit que la vie est moche, qu'elle est triste, qu'il n'y a pas d'avenir, pas de place pour l'espérance. Et on leur tape sur la tête pour être sûr qu'ils retiennent la leçon. On leur invente des besoins dont ils n'ont pas besoin et on leur prend tous leurs sous. On les maintient prisonniers. On les enferme à double tour. On leur interdit de rêver. De s'agrandir, de se redresser... Et pourtant... Et pourtant... Si on n'a pas de rêves, on n'est rien que des pauvres humains avec des bras sans force, des jambes qui courent sans but, une bouche qui avale de l'air, des yeux vides. Le rêve, c'est ce qui nous rapproche de Dieu, des étoiles, ce qui nous rend plus grand, plus beau, unique au monde... C'est si petit, un homme sans rêves... Si petit, si inutile... Un homme qui n'a que le quotidien, que la réalité du quotidien, cela fait peine à voir. C'est comme un arbre sans feuilles. Il faut mettre des feuilles sur les arbres. Leur coller plein de feuilles pour que ça fasse un grand et bel arbre. Et tant pis s'il y a des feuilles qui tombent, on en remet d'autres. Encore et encore, sans se décourager... C'est dans le rêve que respirent les âmes.

Dans le rêve que se glisse la grandeur de l'homme. Aujourd'hui, on ne respire plus, on suffoque.
Le rêve, on l'a supprimé, comme on a supprimé l'âme et le Ciel...

CHAPITRE II
Un jour on se réveille, et contre toute attente, l'espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c'est d'être encore capable de rêver.

Chicago, USA février 2009

Tu hésites à entrer. Tu n'oses pas frapper à la porte, donner ces fameux trois coups annonciateur d'une tempête à venir. Ton père t'a appelé sur ton portable, te laissant un message. Il avait l'air heureux, mais son message t'a fait comme un électrochoc. Tu penses à partir. Tu t'es même préparée à l'avance, tes bagages attendant dans le taxi. Tu te laisses monter, l'ascenseur te guidant étage par étage à ta destination finale. Tu observes le paysage, le haut des buildings camouflés par les nuages gris. Tu te dis que Chicago est une belle ville, mais tu préfères le charme des villes européennes là où le ciel n’est pas caché. Tu n'étais pas faite pour les grandes villes, ni pour cette vie à laquelle tu viens tout de renoncer...Tu as pourtant essayé de t’y faire et de suivre leurs envies mais cela n’a pas marché. Tu es emprise d'une liberté que tu as du mal à cacher. Tu n'as pas l'impression d'avoir ta place ici. Tu ne te sens pas à ta place ici... ta place est ailleurs, tu le sais, tu le sens. Auprès de ta famille italienne, sûrement, tu as toujours été plus heureuse là-bas qu’à Chicago. L'ascenseur arrive à son terme. Les portes s'ouvrent... habillée d'une robe cintrée rouge flamboyante, tu longes d'un pas hésitant le long couloir jusqu'aux portes du bureau de ton père. Tu prends ton souffle, tu fermes les yeux... Il est l'heure...

« Aaaah enfin tu es là ! » Toujours dans son habituel costard, il s'approchait de sa fille, sourire aux lèvres. La prenant dans ses bras pour lui insuffler son bonheur d'être en sa compagnie. Alizéa fit de même, lui adressant un mince sourire. Elle observait son père s'éloigner d'elle pour se diriger vers son bureau et trafiquer des choses, bouger la paperasse et autres objets qui encombraient son espace. C'était assez étrange car, de nature stricte et propre sur lui, elle était totalement désorganisée et bordélique. Alizéa avait hérité de tout le contraire. Elle était organisée et minutieuse dans son travail tandis qu'elle était détendue et décontractée en apparence. Tellement décontractée qu'elle se fichait de mâcher un chewing-gum en présence de son père, ce dernier détestant cette manie qu'il trouvait irrespectueuse. Alors que son père débitait un flot de paroles interminables, Ali portait son intérêt sur la décoration du bureau, n'entendant qu'un brouhaha lointain. Ce que pouvait dire son père l'indifférait comme d'habitude, rien ne changeait avec lui. Le monde changeait. Alizéa changeait, mais son père restait figée dans le temps, prisonnier du passé qui le faisait sien. Son attention se portait alors sur un objet d'une valeur inestimable. Un katana trônait au fond de la pièce, parmi d'autres œuvres asiatiques, plus raffinées les unes que les autres. D'origine japonaise, la lame du katana est capable de trancher d'un seul mouvement n'importe quel objet, n'importe quel membre de votre corps d'une précision extrême. La lame la plus précise au monde. La jeune femme âgée maintenant de vingt-deux ans, contemplait le katana, se permettant même de le prendre dans ses mains, délicatement. Ali avait toujours aimé les armes blanches. Elle trouvait dans leur maniement quelque chose de poétique.

Elle sortie le katana de son fourreau, faisant résonner le son si cristallin de ce dernier. Ce qui eût le chic d'attirer l'attention de son père, se tournant enfin pour voir ce que sa fille trafiquait et si elle l'écoutait vraiment. Apparemment non. Les yeux grands ouverts, il se dirigeait d'un pas nerveux en direction de sa fille ordonnant qu'elle remette l'objet sur son présentoir. La peur se lisait dans ses yeux. Un mince sourire se dessinait lentement sur les lèvres de la belle blonde. « Tu as peur que je me fasse mal... je comprends... » Elle enfourna le katana dans son fourreau d'un geste sec pour le remettre ni une, ni deux sur son socle. Faisant volte-face à son père, elle déclara. « Mais sache que je ne suis plus une petite fille… » N'aimant pas le ton que prenait sa fille à son égard, il prit automatiquement l'expression que tous les pères ont quand ils sont soucieux, contrariées ou en colère : la fameuse ride du lion qui durcit les traits de votre visage. « Ne me réponds pas ainsi ma fille ! C'est ton père que tu as en face de toi, pas un copain ! » Ali se mit à râler, se détournant de son père pour aller plus loin, dans un espace où il ne se trouvait pas. Mâchant avec insolence son chewing-gum d'une manière pas très classe, mais volontaire. Son père fulminait. « Crache ce chewing-gum, tout de suite ! » Son doigt était pointé vers le sol. Il suffit d'un seul aller-retour entre le doigt de son père et le sol d'un parquet flamboyant pour avoir la bonne idée de cracher son chewing-gum... directement sur le parquet. Sourire ironique, moqueur aux lèvres et regard noir, Ali bouillonnait depuis qu'elle avait reçu ce mystérieux appel de son père. Il était temps qu’ils s'expliquent. « Comment oses-tu... » Il fût couper soudainement par la jeune femme, impulsive. « Comment j'ose quoi ? Tu te fous de moi ?! C'est plutôt toi, comment oses-tu me faire une chose pareille ?! C'est quoi cet appel ? C'est quoi cette connerie ? » Elle montrait son portable qui affichait sur l'écran son message. Le regard furibond, Ali se laissait emporter par son impulsivité légendaire. Elle avait l'impression d'être un lion en cage, de s'être fait prise au piège sans moyen de prendre la fuite. Le fait que son père décide de sa vie, elle ne pouvait l'accepter. Elle ne pouvait plus, surtout suite à une promesse qu'il lui avait faite et qu'il n'avait absolument aucune intention de tenir. D'où ce fameux appel...

« Ma fille... je t'explique... » Il tentait d'apaiser Alizéa, connaissant son caractère explosif et dépourvu de sagesse, surtout à cet âge-là ! Elle avait la fureur de vivre à la James Dean et son père craignait qu'un jour, elle y passe. D'où son envie viscérale de contrôler sa vie, de la contrôler pour la façonner comme il le désirait. Il voulait une jeune femme à l’image de sa femme : distinguée, élégante, raffinée. Ali était tout le contraire : décontractée, naturelle, anticonformiste. Elle n'avait pas de fard, ni d'artifice. Elle était vraie et entière. Elle avait longtemps essayé de se plier aux exigences de ses parents mais elle avait décidé d’enfin se libéré de leur joug. C'était cela le problème, elle ne rentrait pas dans le moule qu’ils lui avaient formé dès sa naissance, elle n’y rentrait plus. Elle n'était pas comme il le fallait. Elle ne reflétait pas l'image de sa famille. Au début, il fallait qu'elle paraisse une autre aux yeux du monde. Mais maintenant, on voulait la changer complètement, qu'elle devienne une autre avec des rêves et des désirs d'une autre personne. Cette personne était son père. L'orage grondait, l'éclatement allait commencer.

« Non, tais-toi ! » lançait-elle entre ses dents, posant le bout de ses doigts sur ses tempes, les massant pour regagner son calme. C'était un automatisme, une façon parmi d'autres de se calmer. « Tu n'as aucun droit de diriger ma vie, papa ! Tu m'avais promis qu'à la fin de mon semestre, je pourrais partir en Italie suivre ce stage de cuisine... et là ! Là ! J'apprends par un message vocal, tu n'as même pas pris la peine de me le dire en face, excuse-moi du peux, mais c'était le stricte minimum ! » continuait-elle sur sa lancée, énervée, scandalisée. Elle se tenait droite, pieds bien ancrés dans le sol, buste penché légèrement en avant, contenant la colère qu'elle avait en elle. « J'apprends donc que tu as décidé que je serais un de tes foutu pion ? Que tu veux que je travaille ici ? Tu ne m’as même pas demandé mon avis, je ne veux pas de cette vie là ! De quel droit as-tu osé me dérober mon passeport ?! Non mais je rêve, je suis en plein cauchemar, je vais me réveiller ! » Elle s'agrippait les cheveux, faisant les cents pas dans le bureau, n'en revenant toujours pas. Cela faisait des mois maintenant qu’elle les avait préparés à cette nouvelle, qu’elle avait prévu son déménagement, son semestre d’économie bouclé elle pensait pouvoir enfin partir. Ses projets étaient à Florence et elle n'allait permettre à personne de lui priver de ça, surtout pas son père. « Je vais donc partir en Italie comme il était convenu... » continuait-elle d'un ton calme qu'elle contrôlait difficilement. « Je vais faire ce stage de cuisine comme il en était convenu et je vais ouvrir mon propre restaurant , c'est clair ? » Son regard appuyait celui de son père, ne le quittant plus des yeux. Rêve de petite fille, Ali ayant du mal à mûrir de ce côté-là. « Ouvrir ton restaurant, mais je rêve... » répliquait son père désespéré, même fatigué. « Tu n'es plus une enfant ma fille, grandis un peu. Je…nous, nous n’avons pas fait tous ses efforts pour que tu deviennes cuistot ! » « J'ai grandi et mon rêve n'a pas pris une ride ! Je ferais ce dont j’ai envie et tu ne pourras pas m'en empêcher ! » rouspétait-elle à son tour. Ali avait grandi, mais son rêve était restée intact. Elle avait toujours voulu explorer cet art qui était pour elle la cuisine et cela n'avait pas changé. Elle n’était pas fait pour être enfermé dans un bureau toute la journée avec l’obsession de faire toujours plus d’argent comme son père. « Ali écoute moi… » « J’en ai assez d’écouter ! » dit-elle catégorique « J’ai suivis ces études pour vous faire plaisir mais les choses ont changé. Tu me vois avec le même avenir que toi, mais c’est ton rêve. Pas le mien. » Les mots étaient tranchant et sans équivoque, elle n’avait jamais été aussi sèche avec son père mais elle se devait de l’être car sinon il déciderait toujours à sa place. Elle savait ce qu'elle voulait, elle était décidée. Elle s'avançait déterminée vers lui. « Maintenant... rend-moi mon passeport... » Son regard était dur, mais il le fallait, même si ça lui pinçait le cœur d'agir ainsi avec son père, elle ne pouvait faire autrement. Il était têtu comme pas possible... Alizéa est bien sa fille. Le regard fataliste, il désigna de la tête le tiroir qui contenait son passeport, épuisé par la confrontation. Sans mot dire, Ali ouvrit l'un des tiroirs du bureau pour trouver son passeport sous un tas de feuilles blanches. Sans un regard, elle se dirigeait vers la porte, prête à partir. Mais une force invisible la retenait sur le seuil de la porte. Tête baissée, elle hésitait à regarder son père. Regard furtif, cependant, mais assez pour le voir déçu et fatigué. « Je suis désolée... » souffla-t-elle avant de déclarer à voix haute. « Au revoir papa. »*Je t'aime...* Son cœur se serra douloureusement. Puis, elle partie sans demander son reste vers sa nouvelle vie.

[i]Et puis tu es partie. Tu as pris tes bagages, direction l’aéroport de Chicago. Tu serres fort ton passeport contre toi, entre le soulagement de l'avoir et la crainte de le perdre. Tu as ta liberté en main et plus rien ne compte. La délivrance au bout du chemin. Mais pourtant, le doute t'assaille. Tu ne sais plus quoi penser, quoi faire. Tu te dis que ton père a raison et que tu as tort. Peut être que tout cela n’est qu’un rêve de petite fille, peut être que tu ne parviendras pas à le réaliser. Tu doutes encore, mais tu crois en toi. Malgré tout, tu y crois en te disant que tu as enfin eu le courage d’assumer ta vie, le tienne, pas la leur, la tienne. Le regard perdu vers l'horizon, tu es ailleurs. Tu ne fais pas attention aux paysages, trop préoccupée. La pluie fine vient s'abattre sur les vitres du véhicule. Tu observes les gouttelettes descendre et rouler vers le bas. A cet instant, tu verses une larme... que dis-je, tu pleures ! Le cœur lourd, tu fais une croix sur ton passé et te fais la promesse de toujours t’écouter dorénavant peu importe le reste.

CHAPITRE III

Tu es la réponse à toutes les prières que j'ai adressé. Tu es une chanson, un rêve, un murmure, et je ne sais pas comment j'ai pu vivre aussi longtemps sans toi.

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CHAPITRE IV
L'amour naît de rien et meurt de tout ;
on s'aime sans raison, on s'oublie sans motif.

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Bienvenue, bonne chance pour ta fiche :D:

Si tu as des questions, n'hésite pas :):

Merci beaucoup :D:

Pour l'instant ça devrait aller :imshufflin:

AMANDAAAA. Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 4077192065

Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 964766018

Qu'est-ce que je l'aime cette fille c'est dingue. Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 606400106

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En plus bisexuelle.. Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 123711605

(oui oui je m'en vais. Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 1377683865

) Superbe pseudo en plus de ça. Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 3570394531

Bref, BIENVENUUUE parmi nous. Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 265517781

Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 2417041584

ZIPPORAAAAAAAAAAAAA :mwahaha:

J'adore qu'est-ce qu'elle est belle cette fille en plus j'adore son style ! :**:

Mais non ne pars pas enfin reste :héhé:

Ravie que le pseudo te plaise ! Faudra qu'on se trouve un lien :istérik:

Et merci

WOUUUUH. AMANNNDAAA :nono:

BIENVENUE PARMI NOUS

Je reprends tes mots : WHOUUUUUUUUUUUUUUUUUH JULIANNNN !!! :mwahaha:

(je t'ai battu en plus j'ai mis plus de "U" impressionné hein ? :héé:

) J'adore ce mec, dis donc que de beaux spécimens ici !

Merci à toi :**:

bienvenue et bonne chance pour ta fiche ma belle :keurkiflote:

Bienvenue sur le forum :nono:

Merci à vous deux ! :istérik:

Samaël j'adore ce prénom je l'utilise souvent pour mes perso aussi :P

tu as de très bons goûts /sejettedesfleurs/ :adibou:

oh mon dieu amanda j'la vénère cette fille, elle est tellement sympa

bienvenue parmi nous

Maë : Ouais je sais :héé:

les tiens sont pas mal non plus :siffle:

(nos chevilles sont déjà énormes elles ne peuvent gonfler plus tkt XD)

Simon : Ash je kiff :tralala:

Puis j'aime ton pseudo aussi !
Merci :D:

Han mais c'est cool ça alors. Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 123711605

Il nous faudra un lien oui, avec plaisir ! Just like sleeping beauty whose memories are gone. Fairy tales don't always have a happy ending. 3388140772